J’ai réalisé récemment que la rubrique « Dernières Lectures » est présente depuis les débuts du blog il y a maintenant plus de 4 ans, c’est d’ailleurs l’une des rares qui a survécu sous la même forme aussi longtemps… Bref, c’est un des piliers du blog !
Cela ne m’empêche pas d’être régulièrement en retard dans les compte-rendus de mes dernières lectures, oups… La pile que je vous présente aujourd’hui date de l’été dernier, c’est dire !
Quoi qu’il en soit, elle est remplie de belles surprises et découvertes, et notamment deux de mes plus gros coups de cœur de l’année 2015 (je vous en parlais ici), rien que ça…
J’espère que ça vous plaira !
Le Chuchoteur – Donato Carrisi
Cinq petites filles ont disparu… Seuls leurs bras gauches ont été retrouvés. Depuis qu’ils enquêtent, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque indice les mène à des assassins différents. Ils appellent en renfort Mila Vasquez, spécialiste des affaires d’enlèvement…
Enorme succès, tant public que critique, lauréat de plusieurs prix littéraires (dont le prix SNCF du polar européen 2011 et le prix des lecteurs Livre de Poche 2011), Le Chuchoteur est un excellent thriller; le suspense fonctionne bien, on a envie de savoir le fin mot de l’histoire, et les pages défilent très vite : que demander de plus?
Petit détail amusant : le livre est italien mais cela ne se sent pas du tout, car l’auteur ne donne absolument aucune indication géographique : ni ville ni pays ne sont mentionnés. Quant aux noms des personnages, ils sont tous d’origines très différentes; cela produit une impression curieuse, comme si l’intrigue se déroulait dans une sorte de monde parallèle, ou bien comme si Carrisi l’avait fait exprès pour embrouiller le lecteur « Hop un nom espagnol, un nom grec, italien, francais, americain… Débrouille-toi avec ça et devine un peu où on est ».
Il y a tout de même deux-trois petits détails qui m’ont un peu chiffonnée au sujet du Chuchoteur…
Je suis restée un peu sur ma faim avec les personnages, qui m’ont rappelé d’autres protagonistes croisés dans mes lectures… mais en moins bien. En vrac :
• Le flic sensible et intuitif, qui devient vraiment récurrent ces dernières années (Adamsberg chez Vargas, Servaz chez Bernard Minier, etc…). On sature !
• L’héroïne au lourd passé mal dans sa peau et asociale, qui se taillade en secret (Sur ma peau, de Gillian Flynn)
J’aurais aimé en savoir plus sur eux, et sentir davantage de cohérence dans leur construction. On nous affirme « Machin est charismatique », sans qu’on ne sente vraiment de nous-même ce prétendu charisme, c’est un peu facile…
J’ai eu du mal a m’attacher à Mila, qui est tout même très froide et pas ultra sympathique. Il m’a fallu attendre la dernière partie du roman et en savoir plus sur son parcours pour commencer à l’apprécier.
Je garde quand même le meilleur pour la fin : un éblouissant rebondissement final, qui permettra au Chuchoteur de rester dans les mémoires. Ok, si je chipote je dirais que ce rebondissement m’a très fortement rappelé un même rebondissement final dans un roman de Thilliez (je ne dis pas lequel pour ne spoiler personne), mais il fait tout de même son petit effet; personnellement je n’avais RIEN vu venir. Bravo, Mr Carrisi.
A lire si : vous aimez les thrillers avec serial killer, fausses pistes et (gros) rebondissement final.
L’île des oubliés – Victoria Hislop
Disponible ici (ou ici en VO)
Alexis, une jeune Anglaise, passe ses vacances à Plaka, le village de Crète où est née sa mère. Ignorant tout de son histoire familiale, elle fait une terrible découverte : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka, était une colonie de lépreux et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île désormais en ruines ? Alexis est prête à tout pour découvrir la terrible histoire de ses aïeules et leurs sombres secrets…
Je n’avais jamais été attirée par les romans de Victoria Hislop, que je croisais parfois sur les étals de la Fnac. J’avais peut-être survolé un quatrième de couverture, mais sans plus.
C’est en préparant mon voyage en Crète de l’été dernier que je me suis intéressée à ce roman. Quand j’en ai l’occasion, j’aime bien lire un ou deux romans en rapport avec le lieu que je visite (je l’avais fait pour Stockholm en lisant la trilogie Millenium en 2009), c’est pourquoi je me suis décidée à acheter L’île des oubliés.
On ne pourra pas dire que le thème n’est pas original, c’est même LE point fort de ce roman : l’histoire de Spinalonga, l’île des lépreux, aussi méconnue (enfin, plus maintenant) que passionnante, m’a fascinée. C’est d’ailleurs, à mon avis, un personnage à part entière. du roman.
J’ai d’ailleurs profité de mon séjour en Crète pour aller visiter l’île (désormais abandonnée) de Spinalonga, un endroit magnifique et très émouvant (à voir ici, ici et là).
Mais revenons au roman : globalement, j’ai plutôt apprécié ma lecture. Il y a beaucoup de rebondissements, mais également quelques longueurs. Une fois celles-ci passées, cependant, on ne s’ennuie pas un instant, le roman est vraiment facile à lire.
Par contre, j’ai trouvé l’intrigue un poil trop mélodramatique à mon goût : tous ces amours impossibles et ces adieux déchirants, c’est un peu agaçant parfois…
J’ai bien aimé le fait que l’héroïne change au cours du récit : il y a d’abord Alexis, qui cherche la vérité sur sa famille, puis Eleni par qui tout a commencé, Anna, et enfin Maria dans la dernière partie du roman. Ce glissement se fait de façon très naturelle, sans qu’on s’en rende vraiment compte, j’ai trouvé ça plutôt chouette qu’elles aient chacune leur petit moment de gloire ^^.
Ces personnages, très différents, sont d’ailleurs très réussis : Eleni et la tragédie qui lui tombe dessus, Anna et ses caprices, Maria et son sens du devoir exacerbé… Seule Alexis m’a laissée un peu indifférente.
A lire si : vous aimez les personnages féminins attachants, les récits mélodramatiques et découvrir des aspects peu connus de l’histoire d’un pays.
Danse Noire – Nancy Huston
Sur un lit d’hôpital, Milo s’éteint lentement. À son chevet, son compagnon, le réalisateur Paul Schwarz, rêve d’un ultime projet commun : un film qu’ils écriraient ensemble à partir de l’incroyable parcours de Milo. Ce film suivrait trois lignes de vie qui nous plongeraient du début du xxe siècle à nos jours, de l’Irlande au Canada, sur les traces de Milo, d’abord, mais aussi de Neil Kerrigan, le grand-père irlandais de sa famille d’adoption, et d’Awinata l’Indienne prostituée qui donne vie à Milo et l’abandonnera…
Comme à chaque fois, la magie Nancy Huston a opéré sur moi.
J’ai été immédiatement transportée et passionnée par les destins croisés des 3 personnages principaux, vivant à 3 époques différentes et issus de la même famille.
Ce roman est très particulier à bien des égards.
Tout d’abord dans le fond : il s’agit d’une tentative de Paul Schwartz de raconter l’histoire de la vie de Milo dans une adaptation cinématographique. La narration est donc émaillée de « c’est pas mal, ça » / « Bon, on réécrira ce passage » / Fondu au noir ». Cela surprend un peu pendant les 3 premières pages, et puis… on s’y fait.
Mais aussi dans la forme : Bon, c’est du Nancy Huston ce qui veut dire que c’est superbement bien écrit. Mais il y a surtout une originalité au niveau des dialogues, avec un incessant mélange de langue : les personnages sont irlandais ou québécois, et parlent dans leur vraie langue, un peu comme dans le film Babel. Ainsi, une discussion entre deux anglophones sera écrite en anglais dans le texte (traduite en français… ou plutôt en québécois en bas de page).
On sent que Nancy Huston, elle-même canadienne anglophone vivant en France et écrivant en français, s’est fait plaisir et a pu donner libre cours au melting-pot linguistique qui s’agite dans sa tête, sans restriction. Cela ne m’a pas du tout gênée (au contraire), mais si vous n’aimez pas lire en anglais, cela risque d’être assez fastidieux.
Les personnages, quant à eux, sont très différents, mais tous très attachants :
• Neil l’aspirant écrivain, rebelle idéaliste dans sa jeunesse irlandaise, qui finit par ressasser les mêmes regrets et souvenirs, devenant un papi radoteur plus vrai que nature à la fin du roman.
• Awinita la jolie indienne blonde, prostituée, enceinte et droguée, tout ça à même pas 20 ans; on peut dire qu’elle cumule les emmerdes… On tremble pour elle à chaque instant.
• Milo, fils d’Awinita et petit-fils de Neil, abandonné à la naissance, ballotté d’une famille d’accueil à une autre, battu, maltraité, malheureux, mais aussi extrêmement intelligent et brillant, aux humeurs changeantes, pour ne pas dire bipolaire.
Contrairement à ce que j’ai pu lire dans différentes critiques, je n’ai pas trouvé que le livre soit difficile à lire; au contraire, la structure du roman m’a parue très claire et fluide, comme une évidence.
Il faut dire aussi que je suis une fidèle lectrice de Nancy Huston et que je connais bien son écriture; de plus, j’aime les histoires où tout semble éclaté au début, avant de trouver une cohérence (comme dans les films Babel ou Cloud Atlas que j’adore), mon avis n’est donc peut-être pas le plus objectif à ce sujet.
Si vraiment je devais trouver un point négatif à ce roman exceptionnel, je pourrais dire que Nancy Huston commence peut-être un tout petit peu à se répéter : eh oui, les thèmes abordés (transmission, filiation, histoire familiale, héritage lourd à porter) ainsi que la structure (roman polyphonique donnant la parole à plusieurs personnages d’une même lignée à différentes époques) sont très semblables à celles de son chef-d’oeuvre, Lignes de faille…
Heureusement, Danse Noire est un roman suffisamment solide pour exister de lui-même sans souffrir d’aucune comparaison.
A lire si : vous aimez les histoires familiales compliquées, les personnages poignants; si lire (en partie) en anglais ne vous gêne pas; ou tout simplement si vous aimez déjà le travail de Nancy Huston.
Heather Mallender a disparu – Robert Goddard
Disponible ici (ou ici en VO)
Quinquagénaire alcoolique et désenchanté, Harry Barnett vit sur l’île grecque de Rhodes, où il s’occupe de la villa d’un homme politique anglais très influent. Quand Heather Mallender arrive à la villa pour se remettre d’un drame personnel, puis disparait lors d’une balade en montagne, tout bascule: Harry est soupçonné de l’avoir assassinée. Libéré faute de preuves, il décide alors de mener l’enquête à partir de sa seule piste : les vingt-quatre dernières photos prises par Heather…
J’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman policier, initialement écrit et publié en 1990 et ressorti récemment.
Je l’ai littéralement dévoré, impossible de m’arrêter.
L’intrigue est très riche et fourmille de petits détails, qui auront peut-être leur importance plus tard… ou pas.
Robert Goddard est très malin à ce sujet : là où chez un autre écrivain, tout détail placé dans l’intrigue trouvera sa justification plus loin (et rendant ainsi l’histoire un peu prévisible), il n’hésite pas à développer des personnages ou des sous-intrigues de façon totalement gratuite, multipliant ainsi les fausses pistes.
Le personnage de Harry, d’abord un peu austère, devient rapidement très attachant à mesure qu’il prend de l’assurance et se lance à corps perdu dans ses recherches.
Les autres personnages ne sont pas en reste, et ne sont jamais ce qu’ils semblent être au premier abord : la personne de confiance qui trahit son complice, la victime qui tire en fait les ficelles, le notable qui a beaucoup de cadavres dans le placard… Tous sont ambigus à souhait, mais jamais manichéens; les plus sombres ont également leurs bons côtés, certains sont même particulièrement attachants.
La construction de l’enquête est très réussie; l’histoire n’en finit plus de rebondir et de prendre un chemin inattendu, nous faisant voyager de l’île grecque de Rhodes à la brumeuse Londres, jusqu’à la campagne anglaise, en remontant le fil des 24 dernières photo prises par Heather Mallender.
Et, si j’ai deviné assez rapidement l’identité du coupable, j’ai eu droit à une énooorme révélation finale que je n’avais pas vue venir (oui, comme dans le Chuchoteur ci-dessus) mais qui explique beaucoup de choses à posteriori.
Mais, mais… Réfléchissons deux minutes… Le quinqua renfrogné et désabusé qui enquête sur une disparition dans un Londres plus vrai que nature, peuplé de personnages ambigus qui ont beaucoup de choses à cacher : cela ne vous rappelle rien ? Mais bien sûr : la série des Cormoran Strike par Robert Galbraith (aka JK Rowling).
Pour moi, c’est très simple : « Heather Mallender a Disparu » est le roman qu’essaye désespérément d’écrire JK Rowling… Vous le savez, je suis sceptique sur cette série (je vous en parlais ici), j’ai donc été troublée de retrouver autant de similitudes entre le livre de Robert Goddard et ceux de Robert Galbraith; d’ailleurs, même le pseudo choisi par JK Rowling est similaire : aurait-elle trouvé l’inspiration auprès de Robert Goddard, avant que celui-ci ne soit remis au goût du jour ? Le mystère reste entier.
En tout cas, vous l’aurez compris, j’ai été totalement conquise par ce roman mené de main de maître.
A lire si : vous aimez les romans policiers anglais, les enquêtes avec beaucoup de rebondissements et de grosses révélations finales, ou si vous avez été un peu déçu par la série des Cormoran Strike.
Le Miroir de Cassandre – Bernard Werber
Cassandre est une jeune orpheline marginale de 17 ans, possédant un don lui permettant de prédire les catastrophes à venir. Mais, à l’instar de sa célèbre homonyme, personne ne l’écoute… A la lisière d’un Paris futuriste hanté par des êtres revenus à l’état sauvage, elle va tenter de sauver ce monde, avec l’aide de ses amis laissés pour compte…
Il s’agit du roman que j’ai le moins apprécié dans cette pile.
Je vous en parlait ici, je n’avais plus rien lu de Bernard Werber depuis des années et j’avais été agréablement surprise par Le Rire du Cyclope, qui était globalement très réussi.
Malheureusement, j’ai retrouvé dans Le Miroir de Cassandre pas mal de choses qui avaient justement fini par me lasser de l’écriture de Bernard Werber… Il nous ressort encore une fois ses éternels dictons et autres théories pseudo-philosophiques, qu’il recycle inlassablement de roman en roman. Bon, certains sont plutôt pertinents et font mouche, et en particulier ce proverbe que j’adore :
Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison
Le vrai problème, c’est qu’il a souvent tendance à radoter, le Bernard.
On a donc non seulement une sensation de déjà-vu par rapport à ses autres livres, mais également une sensation de déjà-vu qui s’installe très vite au sein du roman, car les aventures et rebondissements sont extrêmement répétitifs et suivent toujours le même schéma. Sur un roman de 350 ou 400 pages, ça serait passé, mais Le Miroir de Cassandre fait quasiment 800 pages : vous voyez le problème…
Quand aux personnages, bof bof. Cassandre est agaçante, et ses compagnons d’infortune sont tous vaguement caricaturaux, rien à sauver de ce côté-là.
Le pire c’est que le choix des thèmes est très louable : l’exclusion, la différence le développement durable, l’écologie, l’avenir de l’humanité… Mais en ce qui me concerne la sauce n’a pas pris, c’est long, c’est délayé, ça traîne en longueur, c’est répétitif et incohérent, bref, je suis déçue.
Next !
A lire si : vous êtes un fan absolu de Bernard Werber. Sinon, passez votre chemin.
Muchachas, tome 1 – Katherine Pancol
Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n’en finit pas !
J’ai été profondément déroutée par ce roman, du moins au début. Il s’agit d’une nouvelle trilogie, qui fait suite à la trilogie à succès des crocodiles/tortues/écureuils, que j’avais adorée.
J’étais donc très impatiente de retrouver Joséphine, Hortense, Gary et les autres, mais voilà : ils ne sont pas seuls… Une autre intrigue et de nouveaux personnages se mêlent à nos héros préférés, à notre grand désarroi. Mais qui est donc cette Stella, ferrailleuse dans l’Yonne, et quel lien y a t-il entre son histoire et celle de Joséphine ?… Ça, on ne le comprendra qu’à la fin du livre, et avant de découvrir le fin mot de l’histoire, on se demande quelle mouche a piqué Katherine Pancol pour qu’elle nous ponde une construction de récit aussi farfelue.
Cependant, après l’étonnement initial, on s’habitue à cette étrange alternance d’histoires, et… on finit par se passionner pour la nouvelle intrigue, très noire (malgré le côté fun et coloré du titre et de la couverture). Violence conjugale, inceste, harcèlement, manipulation… Rien ne nous est épargné, d’autant plus que l’écriture très expressive de Katherine Pancol rend la douleur des personnages palpable, sans pathos mais avec beaucoup d’empathie et de sensibilité.
Les personnages, parlons-en… Ils sont incroyablement vivants et réussis (comme souvent chez Pancol), avec leur passé, leur caractère, leur façon de s’exprimer, leur personnalité.
Femme battue, réduite à l’état d’esclave domestique par son mari Ray et la mère de celui-ci, Léonie est aussi résignée que sa fille Stella est rebelle et révoltée.
Le personnage de Ray Valenti est assez fascinant : bâtard méprisé de tous dans son enfance, ex-enfant martyr devenu bourreau pour assouvir sa vengeance, pompier charismatique, véritable héros au yeux de la société, violent et abject dans le cercle familial, tour à tour pathétique et terrifiant… il n’a rien du méchant manichéen, et je parie qu’il marquera les mémoires de ceux qui liront ce roman.
La vie d’un petit village très « France profonde », avec ses secrets, ses alliances, ses mesquineries, ses règles… est également très bien retranscrite, pour ne pas dire criante de vérité.
Bref, cette histoire, on y croit ! Les petites intrigues de Joséphine paraissent bien fades à côté…
A lire si : vous avez la nostalgie de la trilogie des crocodiles, mais que vous n’êtes pas contre découvrir de nouveaux personnages à l’histoire beaucoup plus sombre.
Voilà, ce petit compte-rendu s’achève ici. J’espère que ça vous a plu et vous aura donné envie de découvrir certains des romans que je vous ai présentés.
Je suis très très (très) en retard dans mes compte-rendus de lecture, j’ai largement de quoi en écrire deux autres dès maintenant, donc ne vous étonnez pas si on reparle de livres très bientôt par ici !
13 commentaires
J’ai beaucoup aimé L’île des oubliés (mon premier audiolib !), le Goddard et « le chuchoteur ». les autres, pas lus encore !
Moi je termine « Puissions nous être pardonnés », d’A-M Homes, un livre au point de départ tragique mais hilarant (humour juif décalé et dialogues incroyables) tout en étant mine de rien bien caustique envers notre société et assez émouvant.
On a pas mal de goûts commun si je comprends bien ! Du coup je note le titre du bouquin 🙂
Totalement d’accord avec toi pour le Mirroir de Cassandre . Werber il me lasse de plus en plus , & pourtant Dieu sait que je l’ai aimé ! Depuis quelques temps il devient chiant à lire : long , pas palpitant du tout & comme tu dit répétitif . Avec la sortie du premier volet de la trilogie 3eme Humanité je pensait retrouver le Werber que j’avais aimé , mais en fait … non !
J’ai son dernier roman ( 6eme sommeil ) qui attend dans mon salon . Ce sera probablement mon prochain livre dés que j’aurais fini Revival ( Stephen King ) , parce qu’il FAUT que je le lise , mais j’appréhende énormément , je suis casi sûre que je vais détester & c’est bien triste … Il faut dire aussi que quand je l’ai prété à ma belle mère , elle me l’a rendu après l’avoir terminé en me disant » merci quand même » , pas très rassurant ^^’
Pareil, moi aussi je l’ai adoré, pourtant ! Mais il a du mal à se renouveler…
Bon courage pour le 6ème Sommeil alors, j’espère que ça sera pas trop mal !
Et Revival, il est bien ?
Haha merci !
Heuuum … disons qu’il m’a beaucoup plus séduite que Doctor Sleep ou Joyland , mais en même temps c’était pas dur de faire mieux que ces deux là . Il est intéressant , mais comme bien souvent avec les derniers King , il est lent , lent , leeeennnt … & puis pas assez sanglant pour me séduire vraiment ^_^
Je lis ton blog depuis pas mal de temps et je me décide à te laisser un commentaire pour te remercier de sélection lecture très cool ! J’ai aussi lu Le Chuchoteur et ça fait partie de mes derniers coups de coeur, comme toi je ne m’attendais pas du tout au dénouement. Par contre j’ai lu la suite, l’Ecorchée, que j’ai trouvé moins bien justement parce que j’ai du mal à m’attacher au personnage de Mila… comme toi !
Je note tout de suite Dance Noire de Nancy Huston, ça a l’air super!
Merci Emma ! Contente que tu te sois décidée à me laisser un petit commentaire alors 🙂
J’ai lu des avis un peu mitigés sur Les Ecorchés en effet, je n’ai pas encore décidé si j’allais le lire ou non…
Nancy Huston est définitivement une de mes auteurs préférées, certains de ses romans sont excellentissimes, notamment Infrarouge, l’Empreinte de l’ange, Danse Noire donc, et Lignes de Faille mon préféré ^^
Je suis contente de lire que tu partages mon avis pour le Chuchoteur. C’est EXACTEMENT ce que j’ai ressenti à propos des personnages : un manque de connexion et d’empathie qui m’a un peu gâché un livre que je vois encensé partout.
J’ai adoré Ligne de faille de Nancy Houston, tu l’as lu ?
Je note pour le livre de Robert Goddard. Je ne connais pas du tout cet auteur et cela pourrait me plaire 🙂
Question idiote: tu es sur Goodreads?
Ligne de failles est dans le top 10 de mes livres préférés je pense, un chef-d’oeuvre ! 😀
J’avais créé un compte sur Goodreads mais j’avais voulu me lancer dans le listing de tous les bouquins que j’ai lus dans ma vie, ce qui est plus ou moins impossible en fait. Du coup ça m’a saoulée d’avoir un compte « incomplet » et je n’y suis jamais retournée…. :-/
J’ai lu Heather Mallender a disparu il y a longtemps mais j’en ai gardé un bon souvenir. J’ai lu des avis très enthousiastes sur les romans policiers de JK Rowling or là ton avis me refroidit un peu. En plus, tu as l’air de trouver beaucoup de similitudes avec ce roman. Merci pour ton avis
Moi aussi je n’ai lu quasiment que des avis positifs (voire très positifs) sur la série des Cormoran Strike, d’où ma semi-déception quand je les ai lus je pense…
J’ai du mal à me mettre dans les Muchachas, c’est le 4eme livre sur les mêmes personnages, ca devient trop redondant !
peut etre que l’arrivée des nouveaux personnages apportera un peu de fraicheur aux romans, ca m’a donné envie de leur laisser une chance
De supers lectures, je suis fortement tentée par le Chuchoteur .. J’aime beaucoup ces ambiances 🙂