Londres : Le Carnaval de Notting Hill

Après notre mémorable brunch chez Ottolenghi, nous voici en route pour le Carnaval de Notting Hill.
Eh oui, ce fameux quartier, outre son marché de Portobello, ses façades  colorées, ses portes bleues et son Hugh Grant aux yeux de cocker énamouré, sert également de cadre au 2ème plus gros carnaval de rue du monde, après celui de Rio de Janeiro…

Créé il y a plus de 40 ans par les immigrés noirs issus des Caraïbes, il a lieu le dernier week-end d’août.

Au programme :

• Le samedi, compétitions de steel band;
• Le dimanche, jour des enfants, a lieu un premier défilé (c’est ce jour-là que nous y sommes allés, car nous repartions le dimanche soir);
• Le lundi (férié), c’est le défilé principal + les festivités d’après-carnaval.

Il s’agit à Londres d’un très gros événement, très attendu.
Traduction : le quartier est bouclé, les stations de métro environnantes fermées, les policiers très nombreux et la foule trèèès compacte. Bref, attendez-vous à un certain bazar, tout de même.

 Si vous êtes fan de reggae, ragga, soca, samba, steel band, r’n’b, funk… ainsi que de défilés colorés, de costumes chatoyants et de bootyshake, c’est the place to be !

Le Carnaval de Notting Hill m’a un peu rappelé le défilé du Nouvel An Chinois (enfin, dans un autre genre, bien sûr) de janvier dernier, que j’avais adoré.
On se laisse vraiment gagner par l’ambiance, et puis il y a tellement de choses à photographier: le défilé lui-même, les spectateurs, les rues, les costumes, les enfants, les looks…

Quelques petits bémols cependant (parce que j’aime bien râler) :

•  Les différents sites internet consultés disent que l’on trouve pas mal de stands de cuisine afro-caribéenne le long du parcours; malheureusement, nous n’en avons quasiment pas croisés (vous allez me dire, après avoir mangé chez Ottolenghi, c’est peut-être mieux comme ça);
• Je n’ai pas compris pourquoi les chars étaient aussi espacés les uns par rapport aux autres. Concrètement, un chars et sa trentaine de danseurs et/ou musiciens passent. C’est beau, c’est la fête. Et puis… plus rien. Pour le char suivant, il faut soit attendre 5-10 minutes, soit avancer à sa rencontre quelques centaines de mètres plus loin. Je trouve ça dommage car du coup, l’ambiance retombe à chaque fois entre deux chars.
• Dernier regret : ne pas avoir pu assister au défilé principal du lundi… Peut-être que les deux petits bémols cités au-dessus n’ont plus cours ce jour-là ?…